Dans une société minée par l’assistanat, les rentes de situations, les privilèges et prébendes multiples, on a perdu le goût de risque. Or, c’est bien un risque que prend l’entrepreneur quand il décide de créer une entreprise et d’embarquer plusieurs personnes dans une aventure commune : risques matériels, humains et financiers qui requièrent des patrons tournés vers des projets de long terme, ayant de grandes visions pour l’avenir et sachant assumer les inévitables échecs de toute entreprise humaine.
C’est ce risque qui doit être remis à l’honneur
« On considère le chef d’entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu voient en lui le cheval qui tire le char » affirmait Winston Churchill. Il faut absolument sortir de ce paradigme marxiste qui oppose salariés et patrons. On ne peut demander aux salariés de s’investir dans leur travail s’ils le voient avant tout comme une aliénation au service du grand capital. Patrons et salariés sont condamnés à avancer ensemble ou mourir ensemble.
Integralité de l’article sur emosapiens >> On ne créé rien de grand sans prendre de risques